mercredi 16 juin 2010

i'm doing things differently leads to something exceptional. in an absolut world.


wednesday 16 june 2010

when i'm walking down falkland road i can see me, thousand times. walking in the snow or under the sun, drunk or sad, with three monsters or a gentleman asking more then my hand .and the stones of the street keeps the memorie of my dancing feet. i didn't change london's history, and i will probable never. but step by step i changed the stones of this street and i'm a part of the little history of kentish town. if you go in the flower pot's toilet you can see my love for harrison ford. if you go at number 84 on camden high street and you ring three times, superinnas will yell my name. i'm the queen of my london. and that's never will disappear. my heart feels lighter. `

if you had asked me few weeks ago, I would have sayit's impossible to survive to london. and i was thinking about jumping under a train in angel. but don't worry. it's a way to prove myself. be sure that i really care about that, see if in my mind i'm ready to give my life for a beer at the assembly house. shout that i'm so happy i could die. but now this is done. i'm completely sure london is in me. it's the one. i can do brick lane to the thames eyes closed. and i know there is people who love me in this fucking city. there is no london anymore, i'm london. and i can leave tomorrow or in two weeks, all of this is coming with me. and i'll go down of the train with all my stories. go to work, changing la rue de la republic in oxford street. and the delirium will smell the underground gigs of east london. so go on Time, i'm free now. see, i stopped running cause i don't care if you run faster than me. i'm not in this race any more.

with love.
xxx.

mercredi 16 juin 2010

quand je marche dans falkland road je peux me voir, mille fois. marchant dans la neige ou sous le soleil, ivre ou triste, avec trois monstres ou un gentleman demandant plus que ma main. et les pierres de la rue gardent le souvenir de mes pieds dansant. je n'ai pas changé l'histoire de londres, et je ne le ferais surement jamais. mais petit à petit j'ai changé les pierres de cette rue et je suis une partie de la petite histoire de kentish town. si vous allez dans les toilettes du flower pot vous pouvez voir mon amour pour harrison ford. si vous allez au numéro 84 sur camden high street et vous sonnez trois fois, les superrinas crieront mon nom. je suis la reine de ma Londres. et cela ne disparaitra jamais. mon cœur se sent léger.

si vous m'aviez demandé il y a quelque semaines, j'aurais dit qu'il était impossible de survivre à Londres. et je pensais à me jeter sous un train à Angel. mais ne vous inquiétiez pas. c'est une façon de faire mes preuves. être sure que je me soucie vraiment de ça, voir si dans ma tête je suis prête a donner ma vie pour une bière à the assembly house. crier que je suis tellement heureuse que je pourrais mourir. mais maintenant c'est fait. je suis complétement sure que Londres est en moi. c'est le bon. je peux faire brick lane jusqu'à la tamise les yeux fermés. et je sais qu'il y a des gens qui m'aiment dans cette putain de ville. il n'y a plus de Londres dorénavant, je suis Londres. et je epux partir demain ou dans 2 semaines, tout ça vient avec moi. et je descendrais du train avec mes histoires. aller au travail, en changeant la rue de la république en oxford street. et le délirium sentira les concerts souterrains de l'est de Londres. donc va s'y Temps, je suis libre maintenant. regarde, je me suis arrêtée de courir car je m'en fou si tu cours plus vite que moi. je ne suis plus dans cette course désormais.

avec amour.
xxx.

mardi 11 mai 2010

be just and fear not


tuesday 11 may 2010

There's just no other place I'd like to be but it will all end in tears. the end is suppose to be my only friend. but she's just a coward. the lover of this fucking time.
i already made decision for next years. everything is bullshit. i know it's suppose to be the only place for me. it's my home. sweet one. i have the sensation to do my own trial.
i try to catch up all the thing i wanted to do. there is too many. i can't see all london. in a way, it's better. when i'll come back, london will still have some surprise. if i come back. i can't even see the end of the channel. and i'm still not in it. i can turn back. i'm still running. I shout to let the city in silent. i don't want to hear the adult voices, saying what i should do. if my life just belong to myself, i'll run until scotland and come back. i'll stay there forever. just live and feel that you belong to this life. but my life don't depends just on me. i've got parents, a future, a society who tell me that i'm not allowed.
fortunately my friends are here. they remind me that life is just a game. we are still youth and full of dreams. sharing picture of a flower pot.
i close my eyes, my feet at the border of the cliff. feeling the wind in my salty hair. and i'll open my eyes only when i'm falling. it's taking ages. but i'm coming.


mardi 11 mai 2010

il n'y a juste pas d'autre endroit ou je voudrais être mais tout cela va finir dans les larmes. la fin est sensée être ma seule amie. mais c'est une lâche. l'amante de ce putain de temps. j'ai déjà pris des décisions pour les années prochaines. tout est connerie. je sais que c'est sensé être le seul endroit pour moi. c'est ma maison. celle douce. j'ai la sensation de faire mon propre procés.
j'essaie de rattraper tout ce que je voulais faire. il y en a trop. je ne peux pas voir tout londres. dans un sens, c'est mieux. quand je reviendrais, londres aura toujours quelques surprises. si je reviens. je ne peux même pas voir la fin du tunnel sous la manche. et je ne sous toujours pas dedans. je peux revenir en arrière. je suis toujours en cavale. je crie de laisser la ville en silence. je ne veux pas entendre la voix des adultes me dire ce que je devrais faire. si ma vie m'appartenait, je courais jusqu'en écosse et reviendrais. je resterais pour toujours. juste vivre et et sentir que tu appartient a cette vie. mais ma vie ne dépend pas juste de moi. j'ai des parents, un avenir, une société qui me dit que je ne suis pas autorisée.
heureusement mes amis sont ici. ils me rappellent que la vie est juste un jeu. nous sommes toujours jeunes et plein de rêve. partageant des photos d'un pot de fleur.
je ferme mes yeux, mes pieds a la frontiére de la falaise. sentant le vent dans mes cheveux salés. et je les ouvriraient seulement quand je tomberais. ca met du temps. mais j'arrive.

mercredi 5 mai 2010

nottingham



sunday 11 april 2010

the last one. i feel like if i was travelling since the beginning of my life. like if it was the reason i'm on earth. robin the hood is in the air. nice town. but nothing special. i don't arrive to have an opinion. probably because i'm tired. clelia shows me the good places. a pregnant chair, a dirty boat. and we enjoy the night. i've the sensation to be a book full of story. and i'm writing the end.
fucking bus. it's taking ages. but it's the last one. i can't wait to see my town. i feel just like when i go back in france. excited to see my home but with the feeling that something is done. and will never come back.
i probably didn't really change. but this trip make me realize that i can be proud of myself. first because i did this trip alone. and i did it well. second because i live in london by myself, taking care of me. and at last, because i know what i want and i give to myself the chance to do it.
fuck, human is complicated.
i need to go all the way up to scotland to realize that i'm a good person!

dimanche 11 avril 2010

le dernier. je me sens comme si je voyageais début le début de ma vie. comme si c'était la raison pour laquelle je suis sur terre. robin des bois est dans les airs.
une ville sympa. mais rien de spécial. je n'arrive pas à avoir un opinion. probablement parce que je suis fatiguée. clelia me montre les bon endroits. une chaise enceinte, un bateau sale. et on apprécie la nuit. j'ai la sensation d'être un livre plein d'histoire. et j'écris la fin.
putain de bus. ca met des plombes. mais c'est le dernier. je suis impatience de voir ma ville. je me sens comme quand je rentre en france.excitée de voir ma maison mais avec le sentiment que quelque chose est fait. et que cela ne reviendra jamais.
je n'ai probablement pas changé. mais ce voyage m'a fait réaliser que je pouvais être fière de moi. premiére parce que j'ai fais ce voyage toute seule. et je m'en suis bien sortie. ensuite parce que je vis a londres par moi même, et je prend soin de moi. et en fin, parce que je sais ce que je veux et que je me donne les chances de le réaliser.
putain, l'être humain est compliqué.
j'ai besoin d'aller jusqu'en écosse pour réaliser que je suis quelqu'un de bien!