perfidious albion: mars 2010

sathurday 20 march, 2010.

I’ve lost my pen. yet my brain is full of words. But I don’t arrive to put it in order, any more.
I’m a complete and busy woman. With short hair. I take care of a happy birthday cake with cocaine, some English accent cowboy and lyrical bears.
More, my sentimental life that becomes complicate. I’m with the "without pants". I thought that once it’ll be done, I’ll have to care about nothing. In fact, it’s waiting for the next one that freaks me out. I’m not ready to go in the room 505. So I take picture. Everything in movement. To forgot and because I love t turn everything in memory. Soon it’ll be the hat and cigarette man and the charm in person. Time has no hold over me. I forgot that all the events I thought far away from me, already belong to the past. But for now, I have a good reaction. I accept summer time. And London is leaving me. I see new horizon. Equally lovely, but it’s not her. My eternity. My lover. The only women who love me mothering me attack me and fuck me. my androgyny. My tomboy. My London. I’ll leave, wishing she’ll call me back.
I leave. Alone. Like a child in grown-up shoes. This travel looks like me. Short and intense. Without limits and without stop. Rambling but exciting. Photogenic. The granny Albion. Perfidious but generous.
I saw on the stage the song that represent the seven last months of my life. And it was orgasmic. Something religious and innovative. Sounds that my ears have never heard before. And I enjoyed it like I enjoyed this last few months. It was the air plan song, the first reawakening song, tears and smile song. The symbol. Because symbols are precious. It’s a reflection of what we are. I need to be dress up. For the first time i would like to speak about the future rather to speak about the past.
I’ll put my dress on and check if my hair are in the right place. And then, I go downstairs. Like Cinderella. Say hello to my three sweethearts. And then, I breathe. Light a cigarette. My other life start. I socialized. And then, i stop my breath every five minutes, saying to me that my dream can become real in the next 10 seconds. I’ll be gorgeous on the dance floor. I’ll forget myself. And then, my feet will ask me to go back home. I’ll take the bus, avoiding the end of Camden bottles. I’ll put the key. I’ll become a mouse, not mix the two lives. And in my bed I’ll say to myself that this amazing night, it that is happening to me every night.

samedi 20 mars 2010

J’ai perdu mon stylo. Pourtant ma cervelle déborde de mot. Mais je n’arrive plus a les ordonner.
Je suis une femme complète et occupée. Avec les cheveux courts. Je gére des gâteaux d’anniversaire à la cocaïne, des cow-boys avec l’accent anglais et des ours lyriques.
Plus ma vie sentimentale qui se complexifie. Je suis dans la cour des sans culottes. Je pensais qu’une fois la tache faite, je n’aurais plus a me soucier de rien. Mais en réalité c’est l’attente du prochain qui me terrifie. Je ne suis pas prête pour aller dans la chambre 505. Alors je photographie. Tout ce qui bouge. Pour oublier et puis parce que j’aime tout transformer en souvenir. Bientôt ça sera l’homme au chapeau et à la cigarette et le charme en personne.
Le temps n’a plus d’emprise sur moi. J’oublie que tous les événements que je pensais a des kilomètres, font déjà partis du passé maintenant. Mais pour le moment je réagis plutôt bien. J’accepte que l’été arrive. Et que Londres me quittera. Je vois d’autres horizons. Tout aussi charmant mais ce n’est pas elle. Mon éternelle. Ma maîtresse. La seule femme qui m’aime me materne m’agresse et me baise. Mon androgyne. Mon garçon manqué. Ma Londres. Je partirais en me disant qu’elle me rappellera.
Je pars. Seule. Comme une enfant dans des chaussures d’adulte. Ce voyage me ressemble. Un court et intense. Sans limites et sans arrêt. Décousu mais passionnant. Photogénique. La grand mère Albion. La perfide mais généreuse.
J’ai vu sur scène la chanson qui représente les 7 derniers mois de ma vie. 2 semaines. Et c’était orgasmique. Quelque chose de religieux et de novateur. Des sons que mes oreilles n’avaient encore jamais entendus. Et j’ai savouré comme j’ai savourer ces derniers mois. Cela aura était la chanson dans l’avion, la chanson du premier réveil, celle des larmes et des rires. Le symbole. Parce que les symboles sont importants. Ils sont a l’image de ce que nous sommes. Je délire. Et je dois m’habiller. Pour une fois je voudrais dire mon futur plutôt que parler du passé.
Je vais enfiler ma robe et vérifier si ma coupe de cheveu est toujours au bonne endroit. Et puis je vais descendre. Comme cendrillon. Dire bonsoir a mes trois bouts de chou. Et puis je respire. Allume une cigarette. Mon autre vie commence. Je socialise. Et puis je coupe ma respiration toute les 5minutes en me disant que mon rêve pourrait se réaliser dans les 10secondes qui suivent. Je serais belle sur la piste de danse. Je m’oublierais. Et puis mes pieds me demanderont de rentrer. Je prendrais le bus en évitant les fins de bouteilles de Camden. Je passerais la clef. Et je me transformerais en souris pour ne pas mélanger mes deux vies. Et dans mon lit je me dirais que cette nuit incroyable, c’est ce qui m’arrive tous les soirs.